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Funkyturn

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Funkyturn

Description :

Blog sur le hip hop orienté principalement sur l'âge d'or de la Bay Area (94-97), et sur tout ce qui peut se faire de bon dans le reste des Etats Unis.

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  • Création : 03/02/2007 à 19:25
  • Mise à jour : 06/07/2007 à 19:53
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Ses archives (6)

  • Sean T - Straight From The Street (East Palo Alto, 1993)
  • 3X Krazy - Stackin Chips (Oakland, 1997)
  • Lex A.D. - Silenced By The Greed (Oakland, 1997)
  • U.D.I. - Under Da Influence (San Francisco, 1995)

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Sean T - Straight From The Street (East Palo Alto, 1993)

Pour illustrer le paysage rapologique de la Bay, on fait souvent référence -à juste titre- à San Francisco, Oakland voir Vallejo qui représente les trois principaux foyers. En revanche, on entend plus rarement parler des petites villes qui peuplent cette belle région malgré la qualité qu'elles ont pu proposer.
Au début des années 90, East Palo Alto est l'une de ces villes moins exposé. Situé dans la « péninsule », à mis chemin entre les géantes San Francisco et San Jose qui dépassent toutes les deux le million d'habitants, EPA rougit avec sa trentaine de millier de tête. Dans la population de cette ville, qui au passage détient un des plus haut taux de criminalité de la côte Ouest se cache une génération d'excellent rappeurs et producteurs (Chunk, Totally Insane, S.I.C). On a l'occasion d'écouter ce panel de talent sur l' EPA City Compilation - Dead On Arrival en 1991 ou figure également un certain Sean T. Ce dernier, avec son groupe M.O.G sort le classique Exposed To The Game un an plus tard avant d'entamer une carrière solo.

Le fondateur de Murder One Records commence à travailler un premier solo qui verra le jour en 1993 sous le nom de Straight from The Street. Sean T se devait de réaliser une galette à la hauteur de la précédente. Plus inspiré que jamais à la production, il est accompagné d'une autre valeur montante avec qui il va former un tandem infaillible par la suite : G-Man Stan . Ce dernier co-produit l'album. Le mélange est explosif, les rifs de guitare de Stan Keith complètent parfaitement les touches de piano et autres effets sonores concoctés par Sean Thompson.
Son timbre de voie guttural et son flow s'apparentent de très près à celui de Notorious Big. Côté feat, on retrouve des artistes locaux, tel que Jet et Top Dog sur Gangsta Shit et Kaos sur Murder One Gangsta.
L'album est composé de 14 tracks non-stop. Après quelques écoutes, on est frappé d'entendre à quel point l'opus est fignolé et travaillé à l'extrême afin que chaque son ai le petit air ou la mélodie qui ravira l'oreille, les intonations et les couplets sont étudiés avec précision.

Les samples sont justes et utilisés à bon escient, comme sur Stay Off The Dick (qui offre bien plus de musicalité que la version de Rappin'4 Tay empruntant la même boucle) ou Get Gone le titre phare de l'album éclairé par la voie de Mona Dotson au refrain. Puisqu'on en vient, il faut souligner la qualité des refrains, souvent instrumentaux et très recherchés (Victim Of A Jack, Straight from The Street, A Whole Nutha Level...) voir scratchés (Gangsta Shit) qui alternent harmonieusement avec les couplets. Le remix de As A Youngtas, qui figurait à l'origine sur Exposed To The Game (M.O.G.) est à l'image de la première version, réussi.
Enfin, comment ne pas citer les arguments de poids que sont Keep 'Em Broke, All In A Niggas Look, Murder One Gangsta ou Only The Strong Survive ?
Il ne reste plus que les traditionnels Shoots Out pour cloisonner l'album, toujours en musique.

Pour conclure brièvement, cet album sort complètement de son époque. Tout comme il l'avait fait un an auparavant avec son groupe, il signe là un autre classique du rap nord californien. La bonne série va se prolonger jusqu'en 1996 ou il sortira, sur Young Gotti Records, Pimp Lyrics & Dollar Signs. Ses récents projets qui coïncident avec le nouveau millénaire n'ont malheureusement plus la même saveur.

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#Posté le lundi 25 juin 2007 09:30

3X Krazy - Stackin Chips (Oakland, 1997)

Depuis quelques années déjà, Keak Da Sneak sort des albums sans grande originalité orientés Hyphy, un courant musical récent dans la Bay, inspiré du Crunk dont il est avec quelques autres rappeurs à l'origine.
Flashback : Oakland, début des années 90, Keak Da Sneak, rappeur charismatique au flow hargneux, forme avec Agerman le Dual Commitee. Le duo se transformera en trio avec l'arrivée de Bart peu de temps après : 3X Krazy est né.
Le groupe s'affirmera en 1995 avec un EP du nom de Sick-O. Ce premier essai est prometteur. 7 titres le composent, quelques perles ressortent parmi les excellentes tracks, toutes produites par un certain Tone Capone.

Mais la carrière de nos trois rappeurs survoltés s'accélére deux ans plus tard. Tout comme les Luniz l'avaient fait pour Operation Stackola, ils signeront un deal avec Noo Trybe Records et seront distribués par Virgin. Les moyens seront donc là pour que l'album soit réussi, et il le sera.
Niveau pochette, les graphistes de Pen & Pixel ont rarement fait plus kitch. Nos trois énergumènes tapent la pose adossés sur une voiture de luxe ou assis sur une montre en or XXXL avec en arrière-plan une liasse de billets vert, des jetons...

Le contenu du laser est beaucoup plus rangé, bien que très hétérogène dans la production. En effet, beaucoup de producteurs différents sont présents pour apporter de la diversité à l'album (One drop Scott, Tone Capone, Ali Malik, N.O. Joe, Mike Dean, Lev, Bosko et Ant Banks). Mais on ne change pas une équipe qui gagne et les 3X Krazy l'ont bien compris, avec Tone Capone qui produit une bonne moitié de l'album. Mike Dean mixe l'intégralité des titres, à l'exception d'un son.

L'album commence rapidement avec le refrain de Sickkaluffa en guise d'intro. Agerman ouvre le bal, puis Bart et enfin Keak Da Sneak s'en donnent à c½ur joie avec leurs flows accrocheurs, contrastant avec l'instru très posée signée One Drop Scott et Alonzo Jackson.
On retrouve One Drop Scott, accompagné cette fois de Tone Capone derrière l'instru de Keep It On The Real, le hit incontournable de l'album qui fera du bruit dans la Bay. 6 minutes intenses ou les vocodeurs s'attardent avec les refrains et les vocalises de Tiara LeMack.

Les deux tracks qui suivent sont moins marquantes malgré le beau casting d'invités : (Yukmouth, E-40, Harm & Spence). Le tir est rectifié avec l'excellente Next Niggas Ho, puis Can't Fuck With This ou Seagram lâche un couplet assassin peu avant sa mort.

Open Your Eyes, Stackin Chips et West Coast Shit pourraient êtres qualifiés de bombes mais ce ne serait pas tout à fait juste puisque l'effet est tout autre : reposant, mélodieux et envoûtant. Ca n'en reste pas moins trois sons indispensables au déroulement de l'album.
Le mack d'Oakland alias Dru Down et Yukmouth viennent ensuite poser sur Pistols Blazin, avant que la deuxième moitié des Luniz, j'ai nommé Knumskull vienne contribuer au rendu explosif de Stanky Panky, une titre excellent en tout point et g-funk à souhait.

Ghetto Soldiers est beaucoup moins joyeux, et fait référence comme son nom l'indique aux « soldats » du ghetto qui y ont laissé leur vie, sur un son ultra connu, peu retravaillé, mais toujours aussi efficace de Marvin Gaye.
L' heure d'écoute vient d'être dépassée, mais l'album ne s'essouffle toujours pas et les sons proposés par la suite offrent un nouveau bol d'air à nos oreilles qui en redemandent : In The Name Of Rame feat Mike Marshall et surtout Tired Of The Pain sont deux titres exquis. Get 'Em conclut l'album en changeant radicalement de style, beaucoup plus « Sicc ». Bonne track où l'on peut noter l'apparition du groupe Cydal, mais sans plus.

Cet album s'inscrit donc sans complexe dans les plus hautes sphères de la Bay, notamment grâce à des productions bétons dans la pure tradition d'Oakland.

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#Posté le mardi 01 mai 2007 12:55

Modifié le mardi 01 mai 2007 13:10

Lex A.D. - Silenced By The Greed (Oakland, 1997)

En 1997, Lex A.D. rappeur blanc des bas fonds d'Oakland va sortir son premier et dernier opus. Très influencé par les travaux effectués par ses prédécesseurs, l'album réserve également son lot de nouveautés, ce qui en fait une sortie assez atypique à celles proposés jusqu'à la sous le soleil d'Oak-Town. C'est donc le Find-A-Way Studio d'un certain G-Man Stan qui sera le théâtre de l'enregistrement d'un album unique. Les influences sont diverses et variés avec naturellement le funk et une pléiade de synthétiseurs utilisés, le jazz et ses cuivres, et plus particulièrement son saxophone qui ponctue une partie de l'album, ou même le blues, style habituellement peu repris par les rappeurs Californiens.
Premier choc sur cette galette estampillée Fully Auto Entertaiment, la jaquette ou l'ont peut voir un homme pieds bétonnés, mains attachées et visage cagoulé au fond de l'océan, avec quelques squelettes tirant mauvaise mine, un poulpe et un requin prêt à le dévorer... Le CD, quand à lui tape également dans l'½il, il est tout simplement d'une beauté étonnante.

Passons ces petits détails qui contribueront à un grand tout pour s'intéresser à son aspect musical.
Un peu moins d'une heure, c'est le temps - beaucoup trop court se dira-t-on après l'outro -qu'on a pour se convaincre de la musicalité exceptionnelle que nous réserve le disque. Après l'intro, l'album débute par quelques notes de piano, puis viennent s'ajouter la batterie et les basses, et finalement une sirène au refrain. Après cette track convaincante, mais loin d'être transcendante, rappée aux coté de ses acolytes de quartier Drizo et Ceese, vient Hustla la première production attendu de Stan Keith aka G-Man Stan avec en feat le nom qu'on associe à Get Low Records : JT The Bigga Figga. On retrouve ensuite avec plaisir cette boucle qui nous avait tant transcendé sur le cultisme Cold Day In Hell des Cold World Hustlers en 95 pour la chanson qui donnera son nom à l'album, Silenced By The Greed.

Mais les choses sérieuses commencent vraiment à partir de la cinquième piste, avec une suite époustouflante, comprenant la mélancolique Memories produite par Bobby Ford, ou Lex A.D. entre deux superbes ch½urs de Mr. Efriaiam Galloway lâche des couplets sur ses anciens potes de rue. G - Man Stan va déroger a son habitude en nous proposant un son de guitare très blues et particulièrement bien choisi.
Bay Luv est le second hit, encore une fois très acoustique avec un saxophone et bon nombre d'autres instruments. Onion Shaw a opté pour un style plus smooth. Elle contraste avec la track précédente avec cette fois un refrain féminin, chanté par Yolanda. A noter l'apparition de Cougnut et sa voie gutturale en plus de Drizo qu'on retrouvera sur la plupart des titres. West Coast Thang et son beat rapide et entraînant est le troisième missile de cette suite, veritable hommage à la côte Ouest.
Slow You Roll et Mamma Don't Cry produites par Onion Shaw et Lex A.D. viennent calmer l'euphorie quelques minutes avant P.F.N. en feat avec Papa Tone puis Side II Side et Feel My Essence's.

Une fois encore, trois très grosses tracks se succèdent pour clore l'album de la meilleure manière. Sur Bouncin' In Fo' Sho', Lex A.D. laisse Drizo manoeuvrer le navire tout seul sans trop de problème sur une mer calme et une brise de saxophone soyeusement mijotée par Onion Shaw. Inversement sur One Life ou Lex A.D. avec un flow très posé et compréhensif nous rappel que la vie est courte, et toujours ce même cuivre, plus prononcé cette fois.
Play's Blood clos l'album, avec les mêmes invités que pour le tout premier son, et un refrain une fois de plus chanté par Yolanda.

Pour conclure, cette galette en or massif s'impose comme un album indémodable, qui n'a malheureusement pas vu de suite. Un classique pour tout fan de son G-funk.

18,5


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#Posté le dimanche 11 mars 2007 14:58

Modifié le dimanche 18 mars 2007 18:40

U.D.I. - Under Da Influence (San Francisco, 1995)

Si pour je ne sait quelle raison obscure je devais partir sans laisser de trace en toute vitesse, et que j'avais juste le temps de prendre un seul CD en plus de ma chaîne Hi-Fi, je choisirais probablement, avec tout de même un gros pincement au coeur Under Da Influence. En effet autant tout de suite dire que à mes yeux cet opus est la référence, le classique incontournable à posseder du coté de Frisco.

Représentant le crew Kill A Hoe, l'un des collectif les plus influent de la ville, Derrick Reed et Quinton Morris alias aka Dig et Quint vont en 95 (une fois encore) sortir leur premier, et sans nul doute meilleur album sur le bouillonant label Dogday records. Cependant cette perle n'est pas seulement l'½uvre des deux acteurs figurant sur la pochette, qui au passage annonce parfaitement le ton froid de l'album. Les groupes de productions chargés de colorer le disque et accompagner les MC's y sont également pour beaucoup. Les jeux de basses, batteries, sirènes, claviers, percussions et guitare sont parfaitement joué par Mr Laid & Chill Black (LaidBlack Production) sur environ les 2/3 de l'album, ainsi que par TC. Reg & Race (Première Production) pour le tiers restant.

Dig et Quint proposent un rap dur, rapide et accrocheur, parfaitement maîtrisé sur l'ensemble de l'album. Les deux rappeurs se complètent à la perfection, les transitions entres deux refrain sont fréquents et ajoutent une intensité à certaines tracks, comme sur Tennis Skirt.
L'homogénéité dans la production est un des nombreux points fort de cette album, car tout en gardant la même identité, aucun morceau ne se ressemble et l'ensemble de l'album alterne continuellement entre le coté doux et virevoltant.
Rata-tat-Boom est une chanson assez violente, samplant un bruitage de fusillade dans le refrain. La tension baisse, pour un son beaucoup plus festif avec All I Think About, veritable montée en puissance jusqu'au refrain tout bonnement transcendant, appuyant tout comme le nom de l'album sur la fumette et les drogues : I want to get hiiiiigh, all I think about is indoooo...
It's Goin' Down est la troisième bombe de l'album, alimentée par une batterie et des percussions grasses, ce morceau est sûrement l'un des mieux travaillé tout style de rap confondu. La suberbe voie de Iyesha contribue au rendu magnifique de la piste. C'est aussi la première track de l'opus entierement produite par la Premiere Production.
S'en suit quatres morceau toujours aussi bien travaillés, Money Madd, Under Da Influence, Don't Fake The Funk et Gangsta Gangsta.
On se croirait dans un monastère chinois en écoutant les choeur qui introduirons brièvement Dogday Afternoon mais c'est bien à du gangsta rap californien qu'on a à faire. Les ch½urs accompagnerons tout le long les 5 MC (Dig, Quint, Big Vic des Cold World Hustlers, Blaldhead Rick de UNLV et Primo) qui se relaierons sans relâche pendant plus de 3 minutes 30 pour un son dantesque.
Sur The City Was Made For Me San Francisco est bien représentée par les U.D.I mais aussi par 11/5, ces derniers posent leur flow aiguisé sur une prod tout aussi tranchante

Autre point fort de l'album, il ne connais absolument pas de baisse de régime, la fin n'a rien à envier au début et on écoute l'album avec un plaisir intense de la première à la dernière seconde. La fin se veut plus calme, elle va prendre une tournure plus smooth dans la production, malgré la l'agressivité des rappeurs toujours présente.
Ainsi on écoute paisiblement On That Level, Six Digit Figures avec les cold World Hustlers en invités et surtout la magnifique Brotha Luv monument de mélancolie. Tennis Skirt justifie à elle seul l'achat d'un tel album, tellement l'apothéose est grande de bout en bout.
Les deux dernières tracks irons en décrescendo. La dernière n'est autre qu'une instrumentale produite par le tandem TC. Reg & Race et qui pourrait être qualifiée de composition à juste titre grâce à ses nombreuse variations. Ce chef d'½uvre conclu de la meilleur manière qu'il soit cet album déjà parfait.

Under Da Influence en conclusion équivaut à une grosse claque en pleine figure, et devrais séduire tout fan de musique quel que soit son style de prédilection. L'ambiance est totalement unique, grace à des producteurs comme possédés par la vibe funky. Encore un fleuron de San Francisco qu'on se doit d'avoir au moin écouté une fois sous peine de mourrir inculte.

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#Posté le dimanche 11 février 2007 19:36

Modifié le lundi 12 février 2007 08:03

Guce - Pure Pressure (San Francisco, 1995)

Adeptes de sons frais pour les brûlant été à venir, vous allez êtres servis.
San Francisco 1995, apogée du son G-funk, Guce rappeur des rues de Hunters Point vient ajouter une touche d'originalité à la scène locale avec son premier solo intitulé Pure Pressure.

Après un bon premier EP en groupe en 1993 avec le Straight Lace Mob, album ou figure notamment le titre phare Maculent, c'est deux ans plus tard qu'il va confirmer en signant sur Riot Records/Git Paid Entertaiment un album d'anthologie.
Derrière le joli jeu de couleur et d'ombre qu'offre la pochette se cache un album produit et rappé avec virtuosité. Muni d'un flow à mis chemin entre le flow rapide et le flow « mitraillette », Guce possède l'un des débits les plus soignées de la Baie. Autant dire qu'il tient largement l'auditeur en haleine pendant toute la durée du CD, grâce à son aisance au micro ainsi qu'aux invités de qualité : Le RBL Posse vient disputer la vedette à Guce sur Check Yo Self, dont le refrain est emprunté à la track du même nom de Ice Cube et des Das Efx, les 11/5 viennent aussi poser leur griffe sur Stack Gritz tout comme leurs confrères de la famille Kill A Hoe, les Cold World Hustlers sur Still Creepin'.

La première composition de l'album, City That Don't Sleep, annonce la couleur pour tout l'album : resplendissant de musicalité.
Attention tout de même, les sirènes très présentes peuvent déranger les plus retissant aux sonorités aigus, les habitués apprécieront d'avantage. Elle accompagnent généralement des beat rapides et rythmés, concoctés par Guce lui-même et Big Webb. L'album est autoproduit donc, et enregistré au Bay View Production ou The Enhancer s'occupe du mixage et de l'enregistrement avec la Premiere Production.

Après une brève intro d'un peu plus d'une minute, l'enchaînement des pistes 2 à 7 est tout bonnement époustouflant, ainsi City That Don't Sleep, l'un des meilleur morceaux de cet LP ou le violon alterne avec les percussions, ne pourras que ravir... les gens qui aiment la musique. On ne se lasse pas de réécouter Maculent, véritable orgie musicale qui ne dure pas moins de sept minutes, Western Bay Playas et son synthé ou la track éponyme à l'album Pure Pressure où Guce livre une fois de plus une prestation de folie.
Un skit fait redescendre brièvement l'euphorie provoqué les 6 premières bombes, juste avant l'oppressante Bring It On ou la sirène ne cesse de retentir pendant toute la durée du morceau.
La suite de l'album n'est pas en reste, je pense à Stack Gritz ou Guce, Taydatay, Main-O et Hennesey s'en donnent à c½ur joie sur une production typiquement Premiere Production, ou Might To Be Yo Hoe, le seule son qu'on pourrais qualifier de smooth, ou Guce ralenti étonnamment son flow.

En résumé cette sortie, unique en son genre, réuni toutes les caractéristiques pour en faire une référence intemporelle de la Baie : 11 morceaux qui s'enchaînent parfaitement pour une durée plus qu'honnête d'environ une heure, un MC tranchant posant sur des productions qui lui vont comme un gant.
Totalement indispensable.

18.5


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#Posté le dimanche 04 février 2007 06:19

Modifié le dimanche 04 février 2007 11:05

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